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10 octobre 2014

Entretien avec l'auteur et éditeur Jean-Jacques Nuel sur le site Le Monde en nous

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07 février 2014

Façon « Patchwork »

Une revue qui sent l’encre, cela devient rare ! Il faudrait créer une revue d'une imprévisible diversité, façon « patchwork » a dit Georges Perros. Anthony Dufraisse, connu pour ses chroniques dans la presse littéraire, dans le Matricule des anges entre autres, l'a fait.

Au début, je ne comprenais pas bien la ligne de publication et j’ai été un peu dérouté quand Anthony Dufraisse, m’a gentiment invité au sommaire. Car c’est un fait, Patchwork surprend. Après son n°0, le n°1 est aussi dense que le format est petit, élégant, avec une mise en page sobre et très soignée. Voilà pour la forme.

En ce qui concerne le fond, c’est varié, éclectique mais la cohérence apparaît vite, comme dans un vrai patchwork, ce que ne manque pas de confirmer le texte d’ouverture, Pochette-surprise signé Anthony Dufraisse, que je recommande tout particulièrement tant il fleure bon l’amoureux de l’écrit sur papier, le goûteur d’encre, le gourmet de littérature et de poésie. Je lis rarement une revue en totalité mais pour celle-ci ce fut le cas avec en plus, un vrai bonheur d’y avoir participé.

 

Couv Patchwork1.jpg

Sommaire Patchwork1.jpg

(11 x 17, 84 p., couverture à rabats).
Son prix : 7 euros (port compris).
Règlement par chèque à l'ordre d'Anthony Dufraisse,
13 rue de la République,
95100 Argenteuil.

revuepatchwork@free.fr

25 janvier 2014

Saint Valentin en prend un coup

hélène dassavray,c'est gentil d'être passé,éditions le pédalo ivre,lecture,poésie,amour,rupture,passion amoureuse,désir,manque,corps,sentiment,blog littéraire de christian cottet-emard,périscope,cabaret poétique,lyon,rhône-alpes,france,littérature,scène,saint valentin,collection poésie,frédérick houdaerHélène Dassavray. C'EST GENTIL D'ÊTRE PASSÉ. Éditions Le Pédalo ivre, Maison des Passages, 44 rue Saint-Georges, 69005 Lyon (Collection Poésie dirigée par Frédérick Houdaer), 2013. 48p. 8 €. (+ 2 € de port pour commande par correspondance).

 

Encore des histoires d’amour... Mais existe-t-il un sujet plus intéressant ? D’autant qu’Hélène Dassavray a sa petite musique bien à elle, précise comme un mouvement d’horloge, car c’est des temps et contretemps de l’implacable mécanique de la valse amoureuse qu’il s’agit dans ce recueil.

Passion, désir, absence, rupture, abandon, fatalité du renoncement, tous les ingrédients sont là, mijotés à la sauce aigre-douce. Malgré la souffrance, un jour ou l’autre sœur jumelle du sentiment amoureux, la douceur l’emporte pourtant mais sans la moindre mièvrerie. Hélène Dassavray confirme à qui en douterait que l’amour n’est pas aveugle, qu’il est au contraire le plus puissant révélateur de notre pathétique condition humaine.

La femme qui écrit et parle ici œuvre en photographe des trente-six instantanés composanthélène dassavray,c'est gentil d'être passé,éditions le pédalo ivre,lecture,poésie,amour,rupture,passion amoureuse,désir,manque,corps,sentiment,blog littéraire de christian cottet-emard,périscope,cabaret poétique,lyon,rhône-alpes,france,littérature,scène,saint valentin,collection poésie,frédérick houdaer le livre. Elle traque dans la pénombre rouge l’apparition sur le papier de la vérité instable et dérangeante. Panique de la déroute, images fugaces du désir cru, fièvre du corps et de l’esprit en manque, à vif, chaud effroi, ce torrent qui alimente tant de romans fleuves coule ici tel un filet de source, en quelques lignes qui disent tout, avec parfois cette touche d’humour désespéré : « J’aime Ton égoïsme Ta fatuité Ta lâcheté Ton arrogance Ta mauvaise foi Ton inconstance Ta cruauté Ta fourberie Ta couardise Ta cuistrerie Ta queue ».
Après ça, il peut aller se rhabiller Saint Valentin.

Christian Cottet-Emard

Extrait :

Visite surprise
Oui l’amour
C’est gentil d’être passé
Mais là je suis occupée
Tu sais ce que c’est
Oui l’amour
C’est bien de se voir
Moi aussi j’apprécie
Mais là il est tard
Oui l’amour
La prochaine fois
Appelle-moi avant
Que l’on ait plus de temps

Photo 2 : Hélène Dassavray lit C'est gentil d'être passé sur la scène du Périscope à Lyon lors du Cabaret Poétique du 5 janvier dernier. (Photo MCC).